Avant le tabac, le surpoids ou l’hypertension artérielle, le manque d’activité physique est le facteur de risque le plus déterminant pour la santé cardiaque chez les femmes. Ce sont les conclusions d’une étude de l’université du Queensland (Brown WJ, et coll. Br J Sports Med 2014, doi : 10.1136/bjsports-2013-093090). La sédentarité majorerait le risque de maladie cardiaque d’environ 33 % chez les femmes de la cinquantaine et de 24 % chez les plus âgées. Dès la trentaine où l’activité physique commence à décliner, le risque attribuable à la sédentarité rattrape définitivement celui attribuable au tabac, qui se révèle être la principale menace pour les plus jeunes avec un risque majoré de 59 %. Ces résultats australiens seraient globalement transposables à l’ensemble des pays développés.
Pendant longtemps, l’accent a été mis sur les conséquences délétères de l’absence d’activité physique. Les données récentes soulignent les effets néfastes propres de la sédentarité, indépendamment de l’activité physique. Ainsi même s’il va courir deux fois par semaine, un sujet qui reste assis la plupart du temps est exposé à un risque accru de développer des pathologies chroniques. Obésité et maladies cardio-vasculaires, phlébite et autres maladies chroniques, notamment certains cancers (sein, prostate, colon, et troubles musculo-squelettiques.
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