« Un accident peut durer toute la vie », voici le message fort de la campagne de mobilisation de la sécurité routière intitulé « Combien de temps… » qui sera diffusée dès vendredi à la télévision et sur Youtube, à la veille des premiers départs en vacances d’hiver. Le clip d’une minute met en scène la vie quotidienne de sept grands blessés auprès des professionnels de santé et dans leur cercle familial. Aucun des blessés parle, laissant une place importante à l’image. La campagne rappelle qu’il y a une vie après l’accident pouvant présenter « des séquelles physiques, cognitives, psychologiques, familiales, pour les victimes et leur entourage » s’ajoutant aux conséquences économiques et sociales comme la perte d’un emploi, le réaménagement du lieu de vie…
Deux-roues, cyclistes, piétons et automobilistes
« Combien de temps allons-nous continuer à croire que réparer les corps peut suffire à réparer les vies ? » est l’une des questions posées au téléspectateur lors du clip. Près 900 personnes sont blessés sur les routes par jour en France, dont 100 graves. Sensibiliser les Français au grand nombre de personnes blessés est primordial. « Il faut remobiliser » les Français, a expliqué Jean-Robert Lopez, le Délégué interministériel à la sécurité routière lors d’une conférence de presse.
En France, le fichier des hôpitaux ne précise pas si les blessés sont issus d’accidents de la route, seuls les forces de l’ordre enregistrent le nombre de blessés hospitalisés, à plus ou moins 24 heures. « Il a donc été demandé à l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux (IFSTTAR) de construire une méthodologie visant à mieux connaître les blessés graves de la route », est-il précisé dans le communiqué de la Sécurité routière. L’étude a estimé qu’environ 35 000 personnes par an sont des blessés graves en France, dont 70 % sont des usagers vulnérables : 15 000 deux-roues motorisés, 10 000 automobilistes, 5 000 cyclistes et 4 000 piétons. Les moins de 30 ans représentent à eux seuls 14 000 blessés par an, ils sont les plus touchés.
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