Au volant, toute tâche secondaire qui nécessite de quitter la route des yeux est un facteur de risque de collision, en particulier pour les conducteurs novices. Telle est la conclusion d’une étude américaine publiée dans le « NEJM ».
Dans cette étude, 42 adolescents nouvellement titulaires du permis de conduire et 109 conducteurs expérimentés ont été surveillés pendant un an et demi, avec divers instruments (caméras, accéléromètres, GPS, et autres senseurs) installés dans leur voiture.
Le téléphone mobile, toujours en cause
L’analyse montre que pour les conducteurs novices, le risque de collision ou de quasi-collision est multiplié par 7 à 8 lorsqu’ils saisissent un téléphone mobile, composent un numéro, ou saisissent un autre objet, et le risque est multiplié par 2 à 4 lorsqu’ils envoient ou reçoivent un texto, mangent, ou regardent quelque chose en bord de route. Pour les conducteurs expérimentés, le risque n’est accru que lorsqu’ils composent un numéro sur un cellulaire (risque associé au texting non évalué), une activité doublant le risque de collision ou de quasi-collision.
Le kit main-libre ?
Et le téléphone main-libre ? Si l’étude ne montre pas de risque accru lorsque le conducteur parle sur un téléphone mobile, les auteurs préconisent d’interpréter cela avec prudence puisque les recherches (simulation et circuit d’essai) ont montré que le simple fait de parler au téléphone réduit l’attention aux dangers de la route et nuit à la conduite.
« NEJM », 2 janvier 2014, Klauer et coll.
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