D’après un sondage IPSOS-Audika réalisé du 5 au 8 février dernier auprès d’un échantillon de 1 009 personnes, représentatif de la population des parents d’enfants âgés de 0 à 11 ans, moins d’un tiers des enfants ont eu plus d’un examen auditif entre 0 et 11 ans alors qu’ils sont 47 % à avoir vu un dentiste à plusieurs reprises et 39 % à avoir fait contrôler leur vue à plusieurs reprises.
Si 86 % des parents reconnaissent qu’un déficit auditif peut engendrer de graves conséquences sur le travail scolaire ou la vie sociale de l’enfant, une majorité d’entre eux se déclarent mal informés sur les symptômes des troubles, leurs conséquences exactes, les moyens de dépistage et de soin. Et 56 % méconnaissent les conséquences d’un problème auditif chez l’enfant tandis que 73 % ignorent les moyens de soigner ou de pallier le trouble, revèle ce sondage présenté jeudi.
Un enfant sur 1 000 naît en France avec une surdité sévère tandis que deux autres développeront un problème de surdité avant l’âge de 14 ans. Depuis avril 2012, le dépistage précoce de la surdité est obligatoire dans toutes les maternités.
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