Alors que des cas groupés de bilharziose urogénitale ont été signalés en Corse du Sud, l’ANSM a émis des recommandations pour la prescription de Biltricide (praziquantel), l’antiparasitaire faisant l’objet de tensions d’approvisionnement actuellement. L’agence demande aux médecins prescripteurs « de réserver la prescription de praziquantel aux indications de l’AMM (bilharzioses et distomatoses) pour des patients présentant des pathologies confirmées biologiquement ». L’ANSM rappelle également que le traitement est inefficace dans le cadre préventif. De plus, « dans ce contexte de tension d’approvisionnement, le praziquantel ne doit pas être prescrit dans le traitement du taeniasis, qui est une indication hors AMM. Des alternatives doivent être envisagées dans cette indication ». Le traitement curatif de référence de la bilharziose est le praziquantel, à la dose de 40 mg/kg en prise unique pour la forme urogénitale. Le libellé d’AMM va être prochainement modifié avec la levée de contre-indication au cours du 1er trimestre de grossesse.
Les recommandations de l’ANSM face au risque de pénurie de Biltricide
Publié le 24/06/2014
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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