Amorcé depuis septembre 2012, date à laquelle l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) a communiqué sur l’augmentation des risque de thromboses veineuses associé aux pilules de 3e et 4e génération, le mouvement de report vers les pilules de 1re et 2e génération s’est poursuivi : elles représentent aujourd’hui les 3/4 des ventes de contraceptifs oraux combinés (COC), ce qui n’a pas affecté le volume global des ventes, très légèrement en baisse (0,5 %).
Se confirme également la hausse du recours aux autres contraceptifs : les ventes ont augmenté de 26 % ( hors préservatifs), essentiellement aux dépens des dispositifs intra-utérins, notamment au cuivre. Le recours à la contraception d’urgence est également plus fréquent.
Ces données viennent d’être rendues publiques par l’Agence de sécurité des médicaments (ANSM) dans le cadre de son plan d’actions sur les COC. Toutes les données de ventes exploitées dans le rapport diffusé par l’agence sont issues de la société Celtipharm (panel représentatif de 3004 officines représentatives des officines françaises).
Moins 48 % pour les pilules de 3e et 4e génération
De janvier 2013 à décembre 2013 et de janvier 2014 à avril 2014, la diminution totale des ventes de contraceptifs oraux combinés (COC) de 3e et 4e générations était de 48 % comparativement à celles reportées sur les mêmes périodes de 2012, transférées sur les COC de 1ere et 2e générations qui ont elles augmentées (de + 32 %), quelle que soit la tranche d’âge observée. Selon les données Celtipharm, le ratio des ventes de COC de 1re et 2e générations par rapport aux ventes de 3e et 4e génération était de 79 %/21 % en avril 2014 contre 52 % /48 % en avril 2012.
Parallèlement depuis le mois de janvier 2013 s’est amorcée une augmentation des ventes des autres contraceptifs (+ 26 %) tirée principalement par la hausse des ventes de dispositifs intra-utérins non imprégnés de progestatifs qui ont presque doublé : les ventes de DIU au cuivre a augmenté de 60 % chez les jeunes femmes (20 et 29 ans). Enfin, les ventes de contraception d’urgence n’ont cessé d’augmenter : + 5,6 % sur les périodes janvier -décembre 2013 et janvier-avril 2014 contre + 1 % pour la période décembre 2011-février 2012.
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