Chercheur en psychologie sociale à l’université de Yale, Stanley Milgram (1933-1984) a mis au point en 1963 une expérience en laboratoire destinée à analyser les mécanismes de l ’obéissance d’un individu face à une autorité, en l’occurrence la science, jugée légitime. Y compris quand celle-ci ordonne des actions contraires à la morale de celui qui les exécute.
Des volontaires sont recrutés par une annonce. On leur explique que l’expérience est une étude scientifique sur l’efficacité de la punition dans le processus de mémorisation. À chaque erreur commise par un individu attaché à une chaise, en réalité un acteur, le questionneur lui envoie une décharge électrique de plus en plus violente, de 15 à 450 volts. L’expression de la douleur monte jusqu’à se transformer en un véritable cri d’agonie, puis en un silence inquiétant. Les résultats ont fait sensation : 62,5 % des candidats ont mené l’expérience jusqu’à son terme.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation