Le Parlement européen soutient le développement de la santé en ligne, mais souhaite que les professionnels de santé et les patients bénéficient d’une vraie formation aux technologies informatiques nécessaires à cette dernière. De plus, rappelle-t-il, la santé en ligne ne doit pas remplacer les liens concrets et les relations de confiance entre les professionnels et leurs patients.
Appelé à valider un « plan d’action » préparé dans ce domaine par la Commission européenne, le Parlement souhaite que les professionnels acquièrent une véritable « culture de santé » en ligne, et soient étroitement associés, de même que les patients, à la mise en place de ce plan. Selon lui, la formation à la santé en ligne devrait être intégrée dans les cursus universitaires des étudiants en santé.
Exigences préalables
Le Parlement passe en revue un certain nombre d’exigences préalables au développement de la santé en ligne, les premières étant le renforcement de la confiance des patients et la prévention d’une fracture numérique dans ce domaine : il faudra notamment s’assurer que les personnes âgées puissent elles aussi accéder à ces services, qui ne devront pas se substituer aux services « traditionnels ». Ceci est pourtant déjà le cas dans certains pays, à l’image des « consultations par ordinateur » de plus en plus répandues au Royaume-Uni ou aux Pays-Bas. Il souligne, par contre, l’énorme potentiel représenté par les appareils mobiles et les applications en ligne destinés aux patients, en particulier chroniques, ou centrées sur la santé, dont le contenu est contrôlé par des professionnels.
Confidentialité des données
Le Parlement aborde aussi la question de la confidentialité des données échangées et de leur stockage, notamment dans les « nuages informatiques », en réclamant notamment des mesures de sécurité accrue. Il y a quelques mois, le Comité des régions de l’Union européenne, qui représente ces dernières au sein de l’UE, a lui aussi pris position à ce sujet, en rappelant que les technologies actuelles rendent superflues les grandes bases de données nationales, à la fiabilité et aux performances décevantes. Il a relevé que six pays européens qui avaient lancé d’ambitieux programmes nationaux de stockage de données, y compris en matière de dossiers médicaux, sont en train de revoir leur politique au profit d’une organisation beaucoup plus souple et légère.
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