À l’origine de la fronde sociale qui s’exprime ces derniers jours dans les grandes villes du Brésil, occasionnant hier, 20 juin, un premier mort parmi les manifestants : la facture du Mondial de football-2014 et la situation des services publics du pays – dont la santé.
Le mouvement de protestation diffus qui agite le Brésil depuis dix jours reste sans étiquette politique ou syndicale, ni leaders clairement identifiés ; il cristallise toutes les frustrations de la population de ce pays émergent de 194 millions d’habitants : services publics précaires, donc, comme la santé et l’éducation, corruption de la classe politique... et les sommes colossales (11 milliards d’euros) investies pour l’organisation du prochain Mondial.
La présidente Dilma Rousseff a d’ailleurs rapidement fait cette analyse : les années de progrès que vient de connaître le Brésil ont fait surgir des citoyens « qui réclament plus et ont droit à plus (...) de citoyenneté, plus d’éducation, plus de santé ».
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