Un mur de 2 m de haut et 60 m de long protège la crèche Coccinelle, à Hambourg, en Allemagne. On devrait plutôt écrire « protège les voisins de la crèche ». Ce sont eux qui ont exigé cette barrière, par crainte des nuisances sonores.
Les plaintes contre les crèches et les écoles se multiplient, le prix de l’immobilier baisse aux abords des lieux accueillant de jeunes enfants. Pour Hermann Kues, secrétaire d’État à la Famille, « la tolérance et l’acceptation des rires, des cris, des chants et de la bonne humeur d’enfants en train de jouer devrait être une évidence ». Comme ce n’est pas le cas, il faut recourir à la loi : le gouvernement va modifier le code de la construction et de l’habitation pour rendre les actions en justice plus difficiles ; et la ville de Berlin a adopté une loi locale « tolérant » les bruits des enfants au nom de leur « épanouissement ».
L’Allemagne n’aime pas les enfants : elle a l’un des taux de fécondité parmi les plus bas d’Europe (moins de 1,4 enfant par femme, contre près de 2 pour la France) et il y est né l’an dernier deux fois moins de bébés (651 000, record à la baisse) qu’en 1964. La moitié seulement des Allemands jugent qu’avoir des enfants est « enrichissant ». De là à les faire taire ou à les enfermer entre de hauts murs...
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