« Il n’y a pas de rebond de dispensations d’anxiolytiques entre début janvier 2014 et 2015. » D’un tweet publié hier, dimanche, la présidente de l’Ordre national des pharmaciens, a démenti les informations publiées dans la presse la semaine dernière, faisant état d’une hausse des ventes d’anxiolytiques et de somnifères, après les attentats. Isabelle Adenot ne voit pas « à ce jour, de lien entre les évènements dramatiques de la semaine dernière [5 au 11 janvier, NDLR] et la consommation de ces produits. »
Consommation d’anxiolytiques : pas de rebond de dispensations entre début janvier 2014 et 2015. 2/3 pic.twitter.com/D6mu8RpS2W
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Isabelle
Adenot (
@IsabelleAdenot)
17 Janvier 2015
La société Celtipharm avait, elle, mesuré une augmentation des ventes de 18,2 % entre vendredi 9 et mardi 13 janvier 2015, chiffre établi à partir des données fournies en temps réel par 4800 pharmacies.
L’Ordre national des pharmaciens s’est quant à lui appuyé sur les données (*) inscrites dans le Dossier pharmaceutique, qui implique plus de 99% des officines. Les graphiques qu’il publie montrent que les dispensations d’anxiolytiques entre le 5 et le 14 janvier 2015 sont très proches de celles de l’année précédente. L’Ordre souligne par ailleurs qu’« il n’y a pas de différence significative entre l’IDF et le reste de la France ».
(*) Les données ont été retraitées en tenant compte de l’augmentation du nombre de DP au cours de la période d’étude, du taux de raccordement des officines au DP et de la variation de l’activité des officines.
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