Pilules contraceptives : 14 nouvelles plaintes déposées

Publié le 25/01/2013

Quatorze plaintes ont été déposées jeudi au tribunal de grande instance de Bobigny contre quatorze pilules contraceptives de marques différentes produites par cinq laboratoires, a annoncé Me Jean-Christophe Coubris dont le cabinet est à l’origine de cette action judiciaire. L’avocat prévoit d’ores et déjà de déposer « au moins une centaine de plaintes courant février ».

En décembre 2012, une première plainte avait été déposée par une jeune femme, Marion Larat, handicapée à 65 % après un AVC, au parquet de Bobigny qui l’a transmise au pôle santé de Paris. Le parquet de Paris a d’ailleurs ouvert une enquête préliminaire suite à cette plainte contre la pilule Méliane des laboratoires Bayer. L’enquête a été confiée à l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp).

Puis une autre plainte a été déposée le 14 janvier par une jeune femme de 24 ans victime d’une thrombophlébite en juillet dernier. Toutes les plaintes ont été déposées au tribunal de Bobigny, dont relève l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), qui devrait à nouveau se dessaisir au profit du pôle santé du tribunal de grande instance de Paris, a précisé l’avocat. Les 14 nouvelles plaintes visent notamment Bayer, Schering, Merck et Pfizer. Les produits concernés sont Yaz, Jasmine, Désobel 20 et 30, Monéva, Carlin 20, Désogestrel 20, Harmonet, Varnoline, Mélodia, Gestodène 30, Jasminelle et Mercilon. Prescrite comme contraceptif, Diane 35, qui ne fait pas partie des pilules de 3e ou 4e génération, est aussi visée par une plainte.

Dossier spécial pilules de troisième génération.

D. B. (avec AFP)

Source : lequotidiendumedecin.fr