Fin avril, 71 % des ventes de contraceptifs oraux combinés (COC) concernaient les pilules de 1re et 2e générations contre 58 % un an plus tôt, selon le bilan mensuel publié aujourd’hui par l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament).
Le rapport confirme l’effondrement des ventes de pilules de 3e et 4e générations (amorcée ces derniers mois), après la plainte déposée le 14 décembre 2012 d’une jeune femme qui imputait un accident vasculaire cérébral à une pilule de 3e génération. La baisse atteint 44 % au mois d’avril 2013 par rapport à avril 2012. Sur la période de décembre 2012 à avril 2013, les ventes ont ainsi chuté de 26 % par rapport à la même époque un an plus tôt.
Parallèlement, les prescriptions de COC de 1re et 2e générations ont augmenté de 28 % en avril et de 18 % sur la période décembre 2012, avril 2013. L’ANSM constate que ce report des ventes touche l’ensemble des régions françaises de manière relativement homogène.
Risque de thrombose associé à l’anneau vaginal Nuvaring
Globalement, les ventes de COC ont reculé de 2,8 % sur la période décembre 2012 - avril 2013 par rapport à l’année dernière. Cette décroissance ne profite pas aux autres contraceptifs estroprogestatifs, dont les prescriptions reculent de 10 %. En revanche, celles des autres dispositifs (implants et stérilets) progressent de 23 %. Les ventes de DIU au cuivre s’envolent de 41 %.
Hors préservatifs, les ventes globales de contraceptifs ont, pour leur part, baissé de 1,1 %, et de 3,2 % en incluant le médicament anti-acné Diane 35, largement prescrit comme un contraceptif avant d’être suspendu le 21 mai par l’ANSM.
L’agence a par ailleurs revu le risque de thrombose associé à l’anneau vaginal Nuvaring (éthinylestradiol et étonogestrel), qui « est au moins identique » à celui des pilules de 2e génération. Les autorités de santé des Etats membres de l’Union européenne ont pris cette décision afin de prendre en compte les résultats de deux nouvelles études épidémiologiques. Jusqu’à présent, le RCP de ce contraceptif utilisé en France par 80 000 à 90 000 femmes mentionnait que le risque n’était pas connu.
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