Des acousticiens de l’agence de surveillance du bruit en Ile-de-France, Bruitparif et de son homologue lyonnaise Acoucité ont présenté un nouvel outil de mesure pour évaluer la pollution sonore, en trois couleurs : vert quand le bruit est acceptable selon les critères de l’Organisation mondiale de la Santé, orange, quand il est gênant mais soutenable et rouge quand il devient stressant et perturbateur.
Cet outil n’est pas encore un indicateur, mais, testé à Paris et à Lyon, il se veut un « premier pas », plus accessible en terme de lisibilité, vers une meilleure évaluation de la pollution sonore, plus fin - permettant des mesures heure par heure - que les décibels. Ces derniers confondent en effet bruit de fond et pics sonores et sont peu adaptés à des environnements particuliers. Ainsi, l’exposition apparaît identique pour le riverain d’un grand axe routier ou celui d’un aéroport. Or, dans la réalité, l’un est exposé à un bruit de fond important mais assez stable et l’autre à un bruit de fond plus faible mais subit des pics beaucoup plus forts au passage des avions.
Le nouveau logo - une flèche vers le haut - apporte trois informations d’un coup sur un lieu donné : le niveau du bruit de fond (symbolisé par un rectangle plus ou moins grand à la base), l’importance des pics (avec une pointe plus ou moins élancée) et l’impact sanitaire (résumé par une couleur - vert/orange/rouge).
Franciliens et Lyonnais peuvent désormais mettre une couleur sur le bruit dans leur ville en consultant sur le site www.noiseineu.eu les relevés mesurés dans une soixantaine de lieux (49 en Ile-de-France). D’autres villes, comme Bruxelles, Barcelone ou Rotterdam, devraient rejoindre le projet.
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