Des huit années du pontificat de Benoît XVI, on retiendra au chapitre des questions éthiques le statu quo, par rapport à la ligne dessinée par ses prédécesseurs Jean-Paul II et Paul VI :
- Le droit à la vie et l’embryon humain
Le pape, réaffirmait le 3 février les positions intangibles de l’Église catholique en matière de droit à la vie et de bioéthique, rappelant « l’intégrité de la vie humaine de sa conception à son terme naturel » et réitérant sa condamnation « des manipulations sur la vie qui naît ». Il a encouragé l’initiative européenne « L’un de nous » qui demande « d’interdire et de mettre fin au financement d’activités qui impliquent la destruction d’embryons humains en particulier pour la recherche et l’aide au développement et à la santé publique ».
- L’aide active à mourir
« Il est à craindre qu’un jour puisse être exercée une pression non déclarée ou même explicite sur les personnes gravement malades ou âgées pour qu’elles demandent la mort ou pour qu’elle se la donnent elles-mêmes, a déclaré Benoît XVI le 27 janvier ; la réponse juste à la souffrance en fin de vie est une attention pleine d’amour, en particulier avec la médecine palliative et non une aide active à mourir.
- Le préservatif et le sida
À bord de l’avion qui le conduisait en mars 2009 au Cameroun, le pape déclarait que « le problème du sida ne peut pas être réglé par la distribution de préservatifs ». « Au contraire, leur utilisation aggrave le problème », la solution passant par « un réveil spirituel et humain » et par l’« amitié pour les souffrants ». Dans un livre publié en novembre 2010, il admettait cependant que l’utilisation du préservatif pouvait se justifier dans certains cas « pour empêcher la transmission du VIH ».
- Le mariage homosexuel et la famille
Dans son discours annuel à la Curie, le 21 décembre, Benoît XVI a appelé à « lutter » pour « une famille formée d’un père, d’une mère et d’enfants », famille « menacée par une transformation menaçant l’homme lui-même ». Visant la légalisation du mariage gay et son volet adoption, en France, aux États-Unis et dans d’autres pays, le pape n’a pas prononcé de jugement sur l’homosexualité.
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