LES FILLES d’immigrées sont moins nombreuses que leurs mères à devoir subir un mariage forcé, selon une étude de Christelle Hamel, de l’Institut national d’études démographiques (INED, « Population & Sociétés » n° 479, enquête « Trajectoires et Origines », de l’INED et de l’INSEE). Les femmes immigrées qui ont entre 51 et 60 ans sont en effet 9 % à avoir été mariées contre leur gré lors de leur première union. Le pourcentage descend à 2 % pour les immigrées de 26-30 ans et 1 % pour les filles d’immigrées du même âge.
Les parents qui imposent un mariage à leur fille se distinguent par un très faible niveau de scolarisation. Les mariages non consentis sont plus fréquents parmi les femmes originaires de pays dans lesquels le célibat est réprouvé et la sexualité prémaritale prohibée. Chez les femmes venues du Maghreb et d’Afrique sahélienne, les taux de mariages forcés varient de 11 à 15 % pour les 41-60 ans (chiffres de 2008) et de 4 à 8 % pour les 26-40 ans. Chez les immigrées, le mariage imposé concerne surtout de très jeunes femmes ; chez les filles d’immigrées, il s’agit plus souvent de « régulariser » une grossesse non prévue.
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