Malgré une estimation plus fiable que précédemment, la mortinatalité 2013 reste élevée en France. Selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), le taux de mortinatalité s’affiche encore à 9 pour 1 000 en 2012 et à 8,9 pour 1 000 en 2013, même si une très légère baisse semble s’amorcer par rapport à 2007 (9,3 pour 1 000). Dans le dernier rapport EURO-PERISTAT portant sur les données 2010, la France avait le taux de mortinatalité « le plus élevé d’Europe » de 9,2 pour 1 000 parmi 26 pays membres de l’Union européenne. La situation dans l’Hexagone souffre de plus d’inégalités territoriales qui perdurent, avec un chiffre nettement supérieur dans les départements d’outremer (DOM), et entre certaines régions métropolitaines.
Les mauvais chiffres de mortinatalité pourraient en partie s’expliquer par un fort taux d’interruption médicale de grossesse (IMG). Selon les chiffres 2013 de la DREES, la mortinatalité induite, c’est-à-dire les IMG réalisées à partir du terme de 22 SA, représente 40 % des enfants mort-nés ; la mortinatalité spontanée (morts fœtales in utero + morts fœtales per partum) les 60 % restants.
Le taux de micro/nanoplastiques dans l’athérome carotidien est associé à la sévérité des symptômes
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé