APRÈS 3 ANS ET DEMI passés avenue de Ségur, Roselyne Bachelot, 63 ans, clôt son chapitre « santé ». Proche de François Fillon, elle reste au gouvernement où elle s’occupe désormais des Solidarités et de la Cohésion sociale, un ministère créé pour l’occasion. À ce titre, elle ne disparaît pas totalement du paysage : elle pourrait notamment s’occuper, si tant est qu’il s’ouvre un jour, du grand chantier de la dépendance promis par Nicolas Sarkozy – la réforme est programmée pour 2011.
Des états généraux de l’organisation de la santé (EGOS) aux multiples plans de santé publique en passant, bien sûr, par le gros morceau de la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST), Roselyne Bachelot a indéniablement réussi à faire exister le ministère de la Santé depuis 2007. Même si cela a été souvent – et de plus en plus au fil du temps – pour s’attirer les foudres des professionnels. En quittant ses quartiers, elle a prévenu sa successeuse, le ministère est « très difficile », Nora Berra devra renoncer à ses vacances, à ses week-ends et à la « quasi-totalité de ses sorties ».
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