SAMU-Urgences de France se félicite de la publication, le 10 avril, de l’instruction ministérielle détaillant le plan national canicule 2013 (PNC 2013).
Le syndicat se réjouit notamment « de la constance de l’action des autorités dans ce domaine, qui aboutit à renforcer l’efficacité de ce plan ». Il se félicite également de l’attention qui est portée à la permanence des soins ambulatoire en période estivale. Il salue enfin l’intention affichée de réaliser une programmation anticipée des capacités d’hospitalisation au niveau régional, et de leur adaptation aux fluctuations saisonnières.
SAMU-Urgences de France rappelle que l’insuffisance de la gestion des lits hospitaliers « est la principale faiblesse de l’organisation des urgences en France. La conjonction d’un recours accru aux urgences lié à la canicule et d’une aggravation saisonnière des difficultés dans la recherche d’une place d’hospitalisation aux urgences pourrait avoir des effets catastrophiques ».
La question de la fermeture des cabinets médicaux
Mais l’organisation se déclare néanmoins préoccupée par le fait que rien dans ce plan ne concerne la coordination des fermetures des cabinets médicaux pendant la période estivale. Qualifiant ce vide de « grande fragilité de l’organisation », SAMU-Urgences rappelle que c’est précisément durant la période estivale que « de nombreux médecins libéraux partent en congés en laissant pour seule consigne à leur clientèle d’appeler le 15 en cas d’urgence ».
Enfin, SAMU-Urgences de France se dit inquiet de la situation des EHPAD (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Il juge qu’une enquête commandée aux ARS sur la continuité médicale dans ces établissements arrivera trop tard cette année en cas de canicule.
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