Il est bon de « finir la journée fatigué, pas d’avoir besoin de prendre des médicaments. Finir avec la fatigue mais avec une bonne fatigue, et non pas avec une fatigue excessive, parce que cela nuit à la santé, et à la longue, ça coûte cher ».
Ainsi a parlé le pape François, 77 ans, en recevant le 12 mai des prêtres et des séminaristes en formation dans la grande salle Paul-VI, au Vatican.
Répondant à un prêtre camerounais qui lui demandait comment concilier les multiples exigences d’une vie de prêtre, Jorge Bergoglio a évoqué en ironisant sur lui-même, l’emploi du temps rigoureux qu’il se fixait entre prières, messe, travail, petite sieste, déjeuner, dîner, pour aussitôt expliquer qu’il n’observait guère ces règles.
« On ne peut pas tout faire. Je me laisse entraîner par des exigences pas très prudentes. J’ai peur que si je ne fais pas telle chose aujourd’hui, je ne la ferai pas demain ! Alors pas de sieste (...) et là il faut être vigilant », a estimé le pape François. « Vous dans les diocèses, il vous arrivera ce qui m’arrive à moi. Le travail, la prière, un peu de temps pour se reposer, sortir de la maison, marcher un peu, tout cela est important... Et vous devez veiller à vous fixer des règles. »
Autant de règles « idéales » que François ne suit pas toujours « parce que je suis un pécheur moi aussi, je ne suis pas toujours discipliné », a-t-il admis.
Le pape ne prend jamais de vraies vacances depuis son élection en mars 2013. Il reçoit et rencontre énormément de monde. Vigoureux, énergique, mais à la santé fragile notamment sur le plan pulmonaire, il se lève avant cinq heures du matin et se couche tôt.
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