Le Conseil national de la sécurité routière (CNSR) s’est déclaré favorable à ce que les éthylotests anti-démarrage (EAD) « soient envisagés de manière systématique » chez les conducteurs condamnés et qu’ils puissent être proposés par les commissions médicales primaires du permis. Leur usage est déjà prévu par la loi du 14 mars 2011 d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, dite Loppsi 2, comme peine complémentaire ou composition pénale, mais celle-ci n’est jamais appliquée. « Certains tribunaux nous ont dit avoir eu envie d’appliquer cette peine, mais ne pas avoir pu le faire faute d’installateur agréé », a affirmé le Dr Philippe Lauwick, président de la commission « Alcool, stupéfiants, vitesse » du CNSR.
C’est l’une des quatre propositions consensuelles, avec la hiérarchisation des données des boîtes noires, l’expérimentation de la remontée des files de voitures par les deux roues, la création d’une journée des victimes, que le CNSR remettra au ministre de l’Intérieur Manuel Valls lors d’une prochaine réunion du Comité interministériel de la sécurité routière.
L’association Prévention Routière a salué l’installation d’un EAD dans les véhicules des conducteurs condamnés pour alcoolémie délictuelle. Elle mène depuis 2004 des expérimentations en Haute-Savoie : « L’installation de l’appareil, accompagnée d’un suivi des données et si nécessaire, d’un suivi médical, permet une baisse du taux de récidive pendant et même après la période d’installation de l’appareil dans le véhicule ».
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