Dans une actualité dominée par l’horrible accident de ski du champion automobile, Michaël Schumacher, le Journal britannique de Médecine du Sport publie, par coïncidence, dans son numéro daté de janvier 2014 une étude épidémiologique consacrée aux lésions crânio-encéphaliques du ski alpin et du snowboard survenus lors d’épreuves professionnelles de Coupes du monde.
Les données proviennent de la Fédération Internationale de Ski. Elles ont été recensées sur les 7 dernières années écoulées, de 2006 à 2013. L’analyse n’a porté que sur les lésions crâniofaciales excluant les lésions concomitantes éventuelles du rachis cervical.
Un dommage neurologique sévère près d’une fois sur quatre
Sur un total d’un peu plus de 2 000 accidents survenus pendant ces sept saisons de coupes du monde, près de 250 concernaient l’extrémité céphalique, soit presque 12 %. Plus de quatre fois sur cinq, ces atteintes céphaliques s’accompagnaient d’un dégât neurologique, de type commotion encéphalique.
Près d’une fois sur quatre, le dommage neurologique était sévère, c’est-à-dire mettait en jeu le pronostic vital. L’incidence de ces lésions est plus importante chez les femmes (RR : 5,8) que chez les hommes (RR : 3,9) et plus fréquente pour le ski freestyle que pour le ski alpin et le snowboard.
Dans une étude distincte, alors qu’un certain degré de controverse entourerait un éventuel risque accru de lésions du rachis cervical en cas de port d’un casque, ce risque -plus élevé- ne s’avère pas confirmé.
D’après Head Injuries among FIS World Cup alpine and freestyle skiers and snowboarders : a 7-years cohort . SE.Steenstrup, British Journal of Sports Medicine, Janvier 2014 , p 41 à 45
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