La Fédération hospitalière de France (FHF) prend acte de la décision du tribunal de Grande Instance de Paris qui, souligne-t-elle, a rétabli « Dominique Cappelli dans son honneur ». La FHF demande « aux autorités d’en tenir compte pour lui restituer ses droits et de réparer les multiples préjudices qu’elle a subis ».
La FHF salue « la gestion de la crise humaine et responsable conduite par la directrice, attitude qui lui a pourtant été reprochée par les autorités ». Elle rappelle que Dominique Cappelli a été « sanctionnée d’un blâme par les services ministériels, contre l’avis des membres du Conseil de discipline dont la FHF » et qu’elle a dû « supporter nombre de décisions vexatoires, voire irrégulières qui ont profondément entaché sa carrière et gravement nui à sa vie personnelle ».
La FHF n’a pas souhaité s’exprimer sur les peines, susceptibles d’appel, infligées aux autres prévenus ou les autres relaxes prononcées.
Même soutien de la part du syndicat des manageurs publics de santé qui juge « la relaxe méritée pour une collègue injustement accusée ». Selon le syndicat, les « débats ont montré que Dominique Cappelli avait été irréprochable durant cette affaire ». Eux aussi rappellent que même s’il n’existe pas de lien absolu entre sanction administrative et sanction pénale, « la sanction prise il y a trois sans par le ministère de la Santé va contre les conclusions du parquet, contre le jugement du tribunal, contre l’avis de la commission de discipline ». Eux aussi demandent que le ministère reconnaisse son erreur et lève la sanction administrative.
Dans le procès des surirradiés d’Épinal par la condamnation des deux médecins radiothérapeutes, Jean-François Sztermer et Michel Aubertel, à 4 ans de prison dont 18 mois ferme, 20 000 euros, et une interdiction définitive d’exercer. Le radiophysicien, Joshua Anah a écopé de 3 ans de prison dont 18 mois ferme, 10 000 euros d’amende et une interdiction d’exercer pendant 5 ans.
Le tribunal a relaxé les 4 autres prévenus : l’ex-directrice de la DDASS des Vosges, Francette Meynard, l’ancien directeur de l’agence régionale d’hospitalisation de Lorraine, Jacques Sans, Dominique Cappelli et l’hôpital lui-même en tant que personne morale.
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité
Troubles du neurodéveloppement : les outils diagnostiques à intégrer en pratique
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque