Quinze nouvelles mutations susceptibles d’augmenter le risque de cancer du sein ont été découvertes dans une étude d’associations pangénomiques publiée dans la revue « Nature Genetics », ce qui porte le nombre total de mutations à plus de 90.
Ce sont les données génétiques de plus de 120 000 femmes de descendance européenne qui ont été analysées par les équipes du « Breast Cancer Association Consortium » – un groupe de chercheurs international qui étudie l’héritabilité du cancer du sein.
Des mutations aux effets modestes
Contrairement aux mutations de type BRCA1 et BRCA2, qui augmentent le risque de cancer du sein jusqu’à 55 %, les 15 nucléotides simples identifiés augmenteraient le risque de manière modeste lorsqu’ils sont pris individuellement. C’est l’accumulation des mutations qui génère un risque plus important.
D’après les auteurs, environ 5 % des femmes au Royaume-Uni porteraient un nombre assez important de ces mutations pour doubler leur risque de cancer du sein, qui passerait à 25 % sur la vive entière. Un groupe plus restreint de femmes (0,7 % de la population britannique) aurait un nombre de mutation les rendant 3 fois plus susceptibles de développer un cancer du sein. Les chercheurs espèrent que cette découverte permettra de mieux évaluer le risque de chaque femme et de mieux cibler les programmes de prévention.
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