La vigilance est l’attention que l’on porte à un danger qui s’éloigne et susceptible de revenir. On est terrorisé face à l’éruption d’un volcan et vigilant lorsqu’il est éteint.
Pour Aristote, la Nature est tout ce qui s’auto-meut (qui n’a pas besoin de forces « extérieures » pour le faire, tel ce gland devenant chêne).
De par sa brutalité (l’absence de prodromes ou de signes avant coureurs), la Nature est propre à terroriser, raz de marée, volcan, tremblement de terre…, il n’y a pas si longtemps on sacrifiait des vies humaines dans l’espoir que les dieux, qu’on tenait pour responsables, n’iraient pas jusqu’à la réplique.
La terreur est un sentiment très violent pouvant conduire à la prostration et à la perte des moyens adaptés à sortir d’une situation.
Est-ce parce que nous pensons avoir domestiqué la Nature que nous sommes passés de la terreur à la vigilance et qu’un glissement sémantique s’est fait au profit de ces sous-représentants de la Nature, qui ne partagent avec elle que la brutalité et que nous nommons « terroristes » ?
Qu’ont-ils de « naturel » ? Est-ce qu’ils s’auto-meuvent ces « loups solitaires » dont on apprend qu’ils étaient quinze avec un prétendu État derrière pour relayer leurs exactions ? Pour s’auto-mouvoir et se considérer (à juste titre) comme un élément de la Nature (que toutes les religions respectent), il faut avoir un cerveau muni de la case : « Tu respecteras mère Nature et, bien sûr, Ses enfants à la kalachnikov tu ne tueras point ».
On ne leur doit rien… Surtout pas la terreur (qui peut aller jusqu’à la prostration voire la prosternation) mais la vigilance !
Seule la Nature est à même de terroriser, l’homme de par sa folie prévisible, est juste capable d’en parer les oripeaux.
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