C’est l’un des titres les plus populaires de l’histoire des jeux vidéo. Inventé en 1984 par le Russe Alexeï Pajitnov, Tetris vient de fêter ses 30 ans. Le jeu qui consiste à encastrer des pièces géométriques différentes (les tetrominos) pour en faire des lignes, n’a pas seulement obsédé des millions de joueurs sur la planète. Il a aussi intrigué le monde médical.
D’abord pour ses effets addictifs. Le « Tetris effect » serait un syndrome obsessionnel provoquant des hallucinations et touchant les joueurs intensifs. Certains d’entre aux disent qu’ils sont submergés d’images de tetrominos pendant leur phase d’endormissement.
D’autres, éveillés, racontent qu’ils ont parfois tendance à percevoir leur environnement réel comme un assemblage des célèbres blocs géométriques de Tetris... ou qu’ils cherchent comment ils pourraient assembler les objets pour former des lignes, comme dans le jeu. Des chercheurs du service de psychiatrie de la Harvard medical School de Boston se sont ainsi intéressés aux hallucinations hypnagogiques que le jeu provoquerait.
Des vertus thérapeutiques
Tetris aurait aussi des vertus thérapeutiques. Des chercheurs de l’Université de McGill (Canada) l’ont utilisé pour traiter l’amblyopie, ou le syndrome de « l’oeil paresseux ». Un test concluant a été mené sur des adultes atteint de cette maladie. Après deux semaines de pratique de Tetris, la vision de leur oeil faible s’était améliorée de manière spectaculaire.
Le jeu serait également bénéfique pour soigner les victimes de stress post traumatiques. Sa pratique contribuerait à réduire la fréquence des flashbacks traumatisants auxquels ils sont sujets, selon des études menées par des chercheurs d’Oxford. Une bonne raison de s’adonner au jeu qui sévit aussi bien sur les ordinateurs, les consoles de jeux, que sur les téléphones mobiles.
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