Le prix des paquets de cigarettes va augmenter de « 30 à 40 centimes » début juillet, a annoncé ce mercredi la ministre de la Santé, Marisol Touraine, confirmant son annonce de la fin du mois demain lors de la Journée mondiale sans tabac.
La nouvelle augmentation de la fiscalité sur le tabac, prévue dans la loi de financement de la Sécurité sociale 2012, « va intervenir début juillet » et « représentera 30 à 40 centimes selon le prix de base du paquet », a affirmé la ministre, intervenant sur la chaîne iTélé. La hausse se fera « a priori, en un temps », a-t-elle ajouté. Une hausse de 40 centimes ferait passer le prix des paquets les moins chers à 6,50 euros, et celui des plus vendus à 7 euros.
Négociation avec les cigarettiers
Selon de récentes informations, le gouvernement avait envisagé une augmentation des prix des cigarettes de 40 centimes en deux fois, 20 centimes en juillet et 20 centimes en octobre. La ministre a par ailleurs reconnu que « la mise en oeuvre de l’augmentation des prix du tabac qui interviendra début juillet est toujours en cours de négociation à Bercy avec les cigarettiers ».
Si l’augmentation de la fiscalité relève d’une décision gouvernementale, celle du prix des paquets de cigarettes résulte de la décision des fabricants de répercuter ou non le montant du relèvement des taxes sur leurs prix de vente, pour conserver leurs marges. Ces répercussions doivent ensuite être homologuées par Bercy pour devenir effectives.
Les cigarettiers craignent que les hausses brutales de prix ne fassent baisser leur volume de ventes et préfèrent des augmentations modérées et régulières. Les ventes officielles de cigarettes baissent en volume depuis le mois d’octobre 2011, date de l’avant dernière augmentation de prix. Le recul s’est accentué depuis octobre 2012.
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité