Le Collège national des gynécologues et obstétriciens (CNGOF) salue l’avis émis la semaine dernière par le Comité consultatif national d’éthique (CCNE), favorable à l’introduction progressive du test de dépistage non invasif de la trisomie 21. Le test permet l’analyse de l’ADN fœtal à partir d’une simple prise de sang de la mère en début de grossesse. Le CNGOF avait d’ailleurs saisi lui-même le CCNE sur le sujet et souhaitait une application rapide aux patientes à risque élevé de trisomie 21.
Les gynécologues-obstétriciens considèrent que cette méthode de dépistage a « une importance considérable en termes de non-malfaisance en diminuant le nombre de prélèvements invasifs (choriocentèses et amniocentèses) qui comportent un risque de fausse couche de l’ordre de 1 % ».
Le CNGOF « souhaite maintenant que la législation et la prise en charge par la solidarité nationale interviennent rapidement » pour que ce dépistage prénatal non invasif puisse être intégré dans le programme de dépistage prénatal proposé aux femmes enceintes. La procédure qui permet d’obtenir le remboursement par l’Assurance-maladie peut être, en effet, longue.
Comme le fait aussi le CCNE, le CNGOF souligne que « ces avancées diagnostiques nécessitent de progresser en même temps sur le versant thérapeutique, en investissant sur la recherche pour le traitement des maladies génétiques, la prise en charge des personnes handicapées et l’accompagnement de leurs familles ». De même, il rappelle l’importance la qualité de l’information qui doit être donnée aux couples.
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