SELON LES MÉDIAS italiens, la commission médicale conduite par le médecin particulier de Benoît XVI, Patrizio Polisca, a jugé valide un miracle attribué à l’intercession de Jean Paul II, la guérison de la sœur française Marie Simon-Pierre, atteinte de la maladie de Parkinson, dont le pape polonais a lui-même été victime.
C’est deux mois après le décès de Jean Paul II, le 2 avril 2005, que, selon le témoignage de la religieuse de la communauté des Petites Sœurs des maternités catholiques de Puyricard (diocèse d’Aix-en-Provence), alors âgée de 44 ans, la guérison aurait eu lieu. La maladie avait été diagnostiquée en juin 2001 et, depuis le 2 avril, raconte la sœur, la maladie la « ravageait de semaine en semaine », elle se voyait « diminuer de jour en jour », ne pouvait quasiment plus écrire et son travail à l’hôpital devenait de plus en plus difficile et épuisant. Le 2 juin, elle demande donc à sa supérieure de l’en décharger. Celle-ci lui demande d’écrire le nom de Jean Paul II et le résultat est rendu illisible par les tremblements. Il est 17 heures. Un peu après 21 h 30, elle ressent la nécessité de prendre un stylo et parvient à écrire très lisiblement. Le lendemain matin, elle se lève légère et souple, convaincue qu’elle est guérie. Le 7 juin, toujours selon son témoignage, le neurologue qui la suit depuis le début, « constate avec surprise la disparition de tous les signes ».
La commission médicale du Vatican a conclu à la guérison inexpliquée de la maladie, après la levée des doutes d’un de ses membres sur le diagnostic, une autre atteinte neurologique pouvant présenter des symptômes plus ou moins analogues mais réversibles.
La voie est donc ouverte à la béatification rapide de Jean Paul II, qui pourrait intervenir dès cette année. Une fois béatifié, pour que Jean Paul II devienne saint, il faudra qu’un second miracle lui soit attribué.
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