Le Haut Conseil de la santé publique a aussi analysé la situation épidémiologique vis-à-vis du risque A(H1N1)2009 et H5N1. Dans le cas de A(H1N1)2009, le HCSP précise : « À ce jour, le risque d’une augmentation de la pathogénicité et de la transmissibilité du virus est faible. ». Entre 13 et 24 % de la population de France métropolitaine a été touchée par le virus A(H1N1)2009. Au 20 avril 2010, 312 décès liés à la grippe ont été signalés, dont 27 (9 %) survenus chez des enfants de moins de 15 ans et 49 (16 %) chez des patients n’ayant pas de facteur de risque connu. Toutefois, il n’a été observé de surmortalité globale (toutes causes confondues). L’épidémie, plus précoce que d’habitude, a été « d’une ampleur comparable à celle des épidémies saisonnières » mais d’une gravité différente, « avec des classes d’âge plus jeunes sévèrement touchées et un nombre d’admissions en réanimation bien supérieur à celui observé habituellement ». Concernant la grippe à virus A(H5N1), le nombre de cas humains dans le monde est en « tendance décroissante », mais le virus continue à circuler parmi les volailles. Le risque de pandémie dû à influenza A(H5N1) « reste toujours présent en raison des contacts entre les volailles ou les oiseaux et l’homme », ce qui justifie le maintien proportionné des capacités de surveillance et de réponse.
Un risque toujours présent
Publié le 20/04/2011
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8946
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