Le bilan médical du Vendée Globe, qui s’est achevé le 22 février avec l’arrivée aux Sables-d’Olonne du 11e et dernier concurrent, est globalement satisfaisant, estime le médecin de la course, le Dr Jean-Yves Chauve qui assure le suivi médical de la course depuis la première édition, en 1989. « Dans cette édition, il n’y a pas eu d’accidents graves type Yann Eliès (col du fémur brisé, ndlr) en 2008 », a-t-il indiqué hier sur le site de l’organisation. « Nous sommes dans le profil médical des courses de 2000 et 2004, avec des affections qui restent maîtrisables ».
« Les chutes ont provoqué des contusions thoraciques et des fractures de côtes qui se sont consolidées au fil du temps, a-t-il ajouté. Les blessures ont concerné surtout les mains ». « Logiquement, tout cela doit rentrer dans l’ordre en quelques semaines », a assuré le Dr Chauve, qui rappelle que « la course au large est un sport où la position assise est privilégiée au détriment de la station debout et de la marche ». D’où une « fonte musculaire au niveau des jambes », commune à tous les concurrents. Selon lui, « quelques traumatismes au niveau des genoux, des chevilles et des coudes ont guéri sans complications (...). Le problème dentaire a été rapidement résolu grâce au matériel présent dans la pharmacie de bord. Les autres pathologies ont touché les yeux, les voies respiratoires, le système digestif et urinaire. Les douleurs articulaires au niveau du dos et des épaules sont habituelles dans ce genre de compétitions ».
« La victoire des plus jeunes est une nouveauté dans une course souvent qualifiée d’épreuve de la maturité », a souligné le Dr Chauve. La course a été remportée le 27 janvier par François Gabart (29 ans), devant Armel Le Cléac’h (35 ans).
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