BÉATRICE Cazala, exécutive vice-présidente de BMS, a reçu la Légion d’honneur des mains de Christian Lajoux, Président du Leem (Les entreprises du médicament). Cette distinction venait du ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, a-t-elle précisé, reconnaissant « le rôle important de l’industrie du médicament, non seulement en tant qu’acteur de santé mais aussi en tant qu’acteur économique générateur de richesse pour le pays ». Béatrice Cazala, qui a conduit toute sa carrière chez BMS est l’une des rares femmes, française de surcroît, promues à un poste de dirigeant international dans l’industrie pharmaceutique dont les patrons sont en très grande majorité des hommes.
Elle a contribué avec ses équipes à la commercialisation de molécules majeures comme Lopril, dont Christian Lajoux - qui a mené conjointement avec elle plusieurs lancements - a dit l’importance à l’époque.
Béatrice Cazala a aussi évoqué Taxol, Videx, Reyataz, Plavix, aujourd’hui Yervoy et bientôt Eliquis, autant de molécules essentielles ayant modifié le pronostic vital de millions de patients.
De manière remarquable, BMS a su préserver en France l’outil industriel (ainsi UPSA et son usine d’Agen, modèle d’innovation technologique, avec ses tours uniques d’effervescence).
Pour Béatrice Cazala, la chaîne du médicament ne se conçoit pas sans une reconnaissance volontariste de l’innovation pharmaceutique par les autorités de santé, les pouvoirs publics et les citoyens. C’est seulement à ses conditions, a-t-elle conclu, que l’accès du plus grand nombre au progrès thérapeutique sera possible.
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