La FDA (Food and Drug Administration) américaine vient d’ordonner à une start-up de cesser de commercialiser des kits de tests ADN destinés à déterminer des risques vis-à-vis de certaines maladies, telles que le cancer du sein, le diabète et les maladies cardiovasculaires, ces tests n’étant pas autorisés.
La société nommée « 23andMe » est dirigée par Anne Wojcicki, l’ex-femme de Sergey Brin, le cofondateur de Google, qui avait d’ailleurs investi dans cette société.
La FDA indique dans une lettre adressée à la société que son « kit de test de salive et ses services de génomique personnalisés » doivent obtenir une autorisation réglementaire pour être mis sur le marché, comme « des équipements médicaux ».
« Des conséquences potentielles sur la santé »
L’Agence souligne également que certaines applications de ce kit « sont particulièrement préoccupantes » en raison « des conséquences potentielles sur la santé » de résultats faussement positifs ou faussement négatifs, notamment concernant les gènes qui prédisposent au cancer du sein ou de l’ovaire. Avec en cas de faux positif, les risques attachés aux gestes plus agressifs de détection, aux traitements chirurgicaux ou chimiothérapiques. Et un faux négatif faisant ignorer un vrai risque encouru par la personne.
La société 23andMe a connu un succès commercial, avec des publicités à la télévision. Elle avait le soutien financier de Google Ventures, Venture Funds et de groupes pharmaceutiques tels que Johnson & Johnson et de l’helvétique Roche par le biais de filiales.
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