Le Stamaril, seul vaccin contre la fièvre jaune commercialisé en France, restera indisponible dans sa présentation unidose jusqu’au deuxième trimestre 2014. Son producteur, Sanofi-Pasteur MSD, en application de la réglementation sur les médicaments dits indispensables, avait alerté début septembre l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), qui avait diffusé l’information sur son site le 12 septembre, en annonçant tout d’abord une fin de rupture pour fin novembre 2013.
La remise à disposition, annonce le même site, va donc se faire attendre plusieurs mois encore. S’agissant d’une vaccination obligatoire pour entrer dans le département français de la Guyane et indispensable pour tout séjour dans les zones endémiques (régions intertropicales d’Afrique et d’Amérique du Sud), même en l’absence d’obligation administrative, le leader mondial de la vaccination, a mis en place, « à titre exceptionnel et transitoire », en accord avec l’Agence du médicament, une procédure palliative, avec la présentation multidoses.
En l’occurrence, les centres de vaccination agréés par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) habilités à délivrer les certificats internationaux de vaccination, peuvent s’approvisionner en présentations normalement réservées au marché international : des boîtes de dix flacons de poudre contenant chacune dix doses, soit cent doses, leur sont proposées, avec des ampoules de solvant et des seringues.
Des plannings de 10 patients
Étant donné que le vaccin doit être inoculé dans les six heures qui suivent sa reconstitution, le laboratoire recommande aux professionnels d’aménager les plannings d’utilisation avec dix patients à chaque fois, le produit devant être éliminé s’il n’est pas injecté dans les délais et conservé entre 2 et 8 degrés.
C’est un « incident dans le process de fabrication » qui est à l’origine de la rupture de stock unidose, indique-t-on à la direction de Sanofi-Pasteur MSD, où l’on fait état de « bonnes nouvelles » pour le redémarrage de la production. Mais les délais sont longs, de l’ordre d’une quinzaine de mois par lot, s’agissant d’une élaboration faite à partir de matière vivante et soumise à des procédures de vérification strictes.
Pour les médicaments, une quarantaine de présentations sont à ce jour en situation de rupture, selon les données publiées par l’ANSM.
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