Le dernier bilan de la grippe aviaire au virus H7N9 fait état de vingt morts, le dernier étant survenu dans l’Est de la Chine, où ont été enregistrées la plupart des cas. Au total, 102 personnes ont été contaminées par le nouveau virus, a annoncé l’agence Chine Nouvelle. Le Centre Chinois de contrôle et de prévention des maladies a précisé que 40 % des patients contaminés n’ont eu aucun contact avec les volailles. Ce qui suscite des interrogations sur le mode de propagation du virus. D’autant que plusieurs membres d’une même famille ont été atteints, ce qui fait craindre une contamination interhumaine.
Un groupe de 15 experts internationaux mandatés par l’OMS se sont rendus en Chine, pour tenter d’identifier les modes de pathogénicité du virus H7N9. Malgré les efforts des autorités le H7N9 s’est propagé dans au moins quatre provinces et deux grandes métropoles, Pékin et Shanghai. Rappelons qu’avant les récentes signalisations de cas, la souche H7N9 n’avait pas occasionné de maladie humaine. Comme pour H5N1, les scientifiques craignent la survenue d’une mutation qui permette les transmissions interhumaines et entraîne une pandémie.
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