Le Haut Conseil de santé publique (HCSP) recommande d'élargir au virus Zika les mesures de surveillance pour les arboviroses émergentes, la dengue et le chikungunya, déjà mises en place en outre-mer et en France métropolitaine.
Pour les départements français d'Amérique (DFA), où il n'y a pas de déclaration obligatoire (DO), il s'agit d'une intégration aux Programmes de surveillance, d'alerte et de gestion des épidémies (PSAGE).
Pour les départements de l'océan Indien, il existe une procédure de DO avec intégration dans le plan Orsec arboviroses.
Pour la France métropolitaine, c'est une procédure de DO avec intégration dans le dispositif de surveillance renforcée dans le cadre du Plan anti-dissémination de la dengue et du chikungunya.
Le HCSP précise que la DO des infections Zika est limitée « aux seuls cas confirmés biologiquement, importés ou autochtones, hors période épidémique ». « L'ajout du Zika à la liste des maladies à déclaration obligatoire s'accompagne d'une information des professionnels de santé impliqués, afin de les sensibiliser », conclut le Haut Conseil.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation