En 2017, 1,3 million de personnes séronégatives pour le VIH, et 300 000 séropositives, sont mortes dans le monde des suites d'une tuberculose. On estime en outre que 10 millions de personnes ont développé la maladie, dont 1 million d'enfants. Ces chiffres présentés dans le rapport 2018 de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) marquent un recul par rapport aux années précédentes. Entre 2013 et 2017, le nombre de nouveaux cas a diminué de 2 % par ans.
Pour autant, la fin de l'épidémie de tuberculose en tant que problème de santé publique majeur à l'horizon 2035 (comme l'exigent les objectifs de la stratégie « end TB ») relève plus de « l'espoir » que de la « réalité » pour un grand nombre de pays, indiquent les auteurs dans leur conclusion.
Lors de la présentation du rapport, le Dr Tereza Kasaeva, directrice du programme global de lutte contre la tuberculose estime urgent de s'attaquer aux « inégalités d'accès au diagnostic et aux soins ainsi qu'au grave problème de santé publique des tuberculoses multirésistantes ».
Le 26 septembre prochain, une conférence de haut niveau sur la tuberculose se tiendra aux Nations Unies. Les États membres y approuveront un plan mondial destiné à intensifier la lutte contre la tuberculose. La réunion vise à lever 13 milliards de dollars par an pour mettre un terme à la pandémie d'ici 2030.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature