Le laboratoire normand Marette, mis en cause dans le décès de trois bébés à l'hôpital de Chambéry fin 2013, ferme ses portes pour des raisons économiques après plus de six mois de suspension d'activité pour les besoins de l'enquête, a dit à l'AFP son patron, Jean-Luc Marette. "En aucun cas, ce n'est une fermeture parce que l'on se sent responsables: le jour de la fabrication des poches alimentaires au laboratoire tous les voyants étaient au vert; c'est juste un problème économique", a expliqué à l'AFP M. Marette. "On ne fonctionne avec l'ensemble des hôpitaux qu'avec appel d'offre", et pendant six mois le laboratoire, dont l'activité est gelée, n'a pu y répondre, explique-t-il. Le responsable du laboratoire précise que même en répondant aujourd'hui à des appels d'offre, le laboratoire, qui auparavant fournissait une vingtaine d'hôpitaux, ne pourrait avoir de nouvelles commandes avant deux ou trois ans.
Depuis le début de l'enquête sur la mort des nourrissons fin 2013, le laboratoire n'a jamais été mis en cause par la justice, même si les autorités sanitaires avaient, elles, retenu en janvier l'hypothèse d'un "accident de production isolé" au laboratoire Marette pour expliquer les décès des bébés, mais sans qu'aucune preuve ait été rendue publique.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature