Pertinence des soins

Césariennes programmées : la HAS veut doper les bonnes pratiques

Publié le 17/11/2014
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Les pratiques de césarienne programmée à terme se révèlent très hétérogènes d’un établissement à l’autre (2 % à 20 %), sans aucune justification. Ce constat a conduit la Haute autorité de santé (HAS), le ministère de la Santé et les professionnels (collèges des gynécologues-obstétriciens, des sages-femmes et réseaux périnatalité) à s’interroger sur la pertinence des soins dans ce domaine. Pour corriger le tir, une expérimentation a été menée en 2013/2014 dans 165 maternités volontaires (un tiers de l’ensemble des maternités).

Les retours d’expériences ont permis de caractériser plusieurs situations types où existent des marges de progrès. Les experts appellent ainsi à une meilleure organisation de l’équipe médicale (réseaux, sage-femme, médecin généraliste, gynécologue libéral) et à des décisions collégiales, notamment dans le suivi des grossesses gémellaires et dans les cas d’utérus cicatriciel. Les situations de bébé en siège et de macrosomie doivent également être analysées de près avant d’opter pour la programmation de césarienne. La HAS mettra prochainement en ligne des recommandations et une boîte à outils à destination des établissements et des équipes médicales.


Source : Le Quotidien du Médecin: 9366