Hypertension artérielle

CoOlmetec® 40 mg se met en quatre

Publié le 08/10/2010
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Avec deux nouveaux dosages, CoOlmetec est l’association fixe d’ARAII-diurétique thiazidique qui offre la palette la plus large avec quatre dosages.

Aujourd’hui, l’association fixe de CoOlmetec (olmésartan médoxomil, hydrochlorothiazide) est disponible sous deux nouvelles formes 40 mg /12,5 mg et 40 mg/25 mg. « Seule la moitié des hypertendus est contrôlée » a indiqué le Dr Pascal Poncelet (Polyclinique Hénin Beaumont). Or, les bithérapies sont plus puissantes que les monothérapies à forte dose et les associations fixes laissent espérer une meilleure observance. L’association d’un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II et d’un diurétique obéit à une logique car l’hyperstimulation du système rénine-angiotensine induit par l’action du diurétique est un terrain propice à l’action de l’antagoniste des récepteurs à l’angiotensine II. De plus, il y a une synergie sur la tolérance avec une moindre incidence d’hypokaliémie liée au diurétique.

Réduction des chiffres de PA au cours de la nuit

Comme l’a rappelé le Dr Bernard Vaïsse (Hôpital de la Timone, Marseille), « le blocage des récepteurs AT1 dépend de l’affinité des diverses molécules et tous les sartans ne sont pas égaux ». Dans l’étude FOGARI, CoOlmetec 40/12,5 permet de réduire la PAD moyenne de 18,9 mm de Hg et la PAS moyenne de 31,9 mm de Hg soit près de 60 % des patients contrôlés. Pour les patients insuffisamment contrôlés par CoOlmetec 40/12,5, le passage à la forme plus dosée à 40/25 permet un gain de 36,9 % des patients parvenant aux objectifs tensionnels. « Les études en mesure ambulatoire de la PA montre une réduction des chiffres de PA au cours de la nuit, une donnée prédictive du risque cardiovasculaire », a souligné le spécialiste. Les deux nouveaux dosages sont commercialisés au prix de 22,74 euros la boîte de 30 comprimés, remboursé à 65 %. La forme 40/12,5 est indiquée lorsque la PA n’est pas suffisamment contrôlée par Olmetec seul et, pour la forme 40/25 en cas d’insuffisance de contrôle du plus faible dosage.

Conférence de presse Daïchi Sankyo.
Muriel Gevrey

Source : lequotidiendumedecin.fr