Les néphrologues du centre hospitalier de Saint-Brieuc ont pris en charge en 2013 deux patientes dialysées de l’autre côté de l’Atlantique, à Saint-Pierre-et-Miquelon. Âgées, souffrant de comorbidités, les deux habitantes de cet archipel dépourvu de spécialistes ont suivi trois séances hebdomadaires d’hémodialyse. Sur place, une équipe d’infirmières formées à Saint-Brieuc, un médecin missionnaire à vocation généraliste et, sur l’écran, le Dr Christophe Charasse, chef du service néphrologie de l’hôpital breton. À distance, il a pu vérifier l’état de la fistule artérioveineuse de l’avant-bras ou du cathéter et rechercher des plaies éventuelles sur les chevilles.
« Un rapport de confiance doit se créer, et dans la mesure du possible, le médecin doit voir "en vrai" le plus souvent les patients. La télédialyse ne suffit pas », commente le Dr Charasse. En 2014, Le Mans a pris le relais. Premier hôpital de France à utiliser la télédialyse, Saint-Brieuc suit à distance une trentaine de patients dialysés à Guingamp, Paimpol et Lannion.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature