Diminution des coefficients d'amortissement dégressif

L 'AMORTISSEMENT dégressif permet aux entreprises d'amortir plus rapidement certains biens. C'est notamment le cas du matériel informatique acquis par les médecins.

Pour pratiquer ce mode d'amortissement, on applique un taux constant, d'abord à la valeur d'origine, puis à partir du deuxième exercice, à la valeur résiduelle comptable du bien à amortir. Le taux constant est obtenu en multipliant le taux de l'amortissement linéaire normalement applicable par un coefficient dont la valeur dépend de la durée normale d'utilisation du bien.
Ce sont ces coefficients que la loi de Finances pour 2001 vient d'abaisser d'un quart de point pour le calcul de l'amortissement dégressif des biens acquis à compter du 1er janvier 2001.
Les coefficients à utiliser sont désormais :
• 1,25, au lieu de 1,50, si la durée normale d'utilisation est de 3 ou 4 ans ;
• 1,75, au lieu de 2, lorsque la durée est de 5 ou 6 ans ;
• 2,25, au lieu de 2,50, lorsque cette durée est supérieure à 6 ans.
Cette mesure a l'inconvénient d'enchérir de 1,24 % le coût à un an des investissements éligibles. Mais il faut noter que, malgré cette baisse, la France continue à disposer du système d'amortissement dégressif le plus avantageux de l'Union européenne.