Traitement hormonal de la ménopause

Duavive, nouvelle option thérapeutique

Par
Publié le 06/02/2017
Article réservé aux abonnés

En France, alors que plus de 8 millions de femmes ménopausées ont des symptômes climatériques (en moyenne pendant 5 ans), seulement 650 000 sont traitées chaque année par un traitement hormonal de la ménopause (THM). Environ 20 % d’entre elles se plaignent de symptômes sévères.

« Le THM permet pourtant à court terme de palier les symptômes d’hypoestrogénie, parmi lesquels les bouffées de chaleur et à plus long terme, de prévenir l’ostéoporose et d’améliorer le profil lipidique des patientes », a rappelé le Dr Florence Trémollières (CHU de Toulouse). Depuis que les femmes ménopausées délaissent le THM, l’incidence des fractures ostéoporotiques (poignet, vertèbre et côte) augmente de façon nette chez les femmes entre 40 et 69 ans. » Nouveau THM, Duavive, permet de soulager les symptômes climatériques de la ménopause et peut contribuer à améliorer la qualité de vie des femmes ménopausées.

« L’arrivée de Duavive nous permet de disposer d’une option thérapeutique supplémentaire dans la prise en charge des femmes aujourd’hui non traitées », a déclaré le Pr Patrice Lopès (président du GEMVI). Duavive est une association unique d’estrogènes conjugués et d’un SERM, le bazédoxifène qui réduit le risque induit par les estrogènes d’hyperplasie de l’endomètre chez les femmes non hystérectomisées. Duavive est indiqué dans le traitement des symptômes liés au déficit en estrogènes chez les femmes ménopausées (dont les dernières règles datent d’au moins 12 mois) non hystérectomisées et pour lesquelles une thérapie hormonale contenant des progestatifs n’est pas appropriée. Son efficacité sur les symptômes climatériques de la ménopause a été démontrée dans l’étude SMART-2. Le traitement par Duavive a montré qu’il diminuait significativement le nombre et la sévérité des bouffées de chaleur par rapport au placebo (p < 0,001). Cet effet s’est maintenu jusqu’à la semaine 12. La posologie est d’un comprimé par jour pendant la durée de traitement la plus courte. Une évaluation minutieuse des risques et des bénéfices doit avoir lieu au moins une fois par an et le traitement ne doit être poursuivi que si les bénéfices sont plus importants que les risques

Conférence de presse organisée par MSD

Christine Fallet

Source : Le Quotidien du médecin: 9553