En réponse à l’accord sur les 35 heures avec la CFDT, les autres syndicats de l’AP-HP mobilisent pour le 17 novembre

Publié le 01/11/2015

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Au sein des syndicats de l’AP de Paris, les avis sont partagés concernant le protocole d’accord qui a été signé cette semaine sur la réorganisation des 35 heures. D’un côté, la CFDT défend l'accord signé le 27 octobre avec la direction de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), se félicitant d'avoir sauvé 2.000 emplois sur les 4.000 initialement menacés. "Nous sommes fiers d'avoir négocié, nous n'hésitons pas à nous afficher", estime Abdel Abdoun, représentant de la CFDT AP-HP, avant d'énumérer les motifs de satisfaction de son syndicat : maintien de l'emploi et résorption de l'emploi précaire, notamment. Cet accord, applicable de manière progressive à partir du 1er janvier 2016, entérine une réduction du nombre de RTT et la disparition des jours de congés extra-légaux, et introduit de nouveaux modes d'organisations pour les 75.000 personnels (hors médecins) de l'institution.

De son côté, la CGT a fait savoir qu'elle allait "riposter" par tous les moyens à la "tentative de passage en force" de la direction. Et elle fustige, comme SUD Santé, un accord "minoritaire" et la perte de nombreux acquis sociaux. Joignant le geste à la parole, l'intersyndicale de l'AP-HP a lancé un appel à la grève et à manifester le 17 novembre pour "riposter" au protocole d'accord. Dans un communiqué, l'intersyndicale (CGT, SUD santé, FO, Unsa, CFE-CGC et CFTC) a posé jeudi "un ultimatum" au directeur général Martin Hirsch : si le soir du 17 novembre le protocole d'accord sur l'aménagement du temps de travail et des 35 heures n'est pas retiré, "la question de la grève totale, illimitée jusqu'à son retrait sera à l'ordre du jour". D’ores et déjà, l'intersyndicale a lancé une pétition et propose aux personnels" de préparer "une large riposte unitaire pour la journée de grève, avec rassemblement et manifestation, le 17 novembre".


Source : lequotidiendumedecin.fr