Alors que plusieurs cas de H5N8 ont été reportés au début du mois en Allemagne puis aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne, le gouvernement a décidé de renforcer "les dispositifs de surveillance" vétérinaire sur le territoire. Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a également "saisi l'agence d'évaluation des risques, l'Anses, afin de connaître l'évolution du risque en France et la dangerosité de la souche", indiquent ses services dans un communiqué.
De son côté, l'OMS a appelé mardi à une "grande vigilance". "Je ne suis pas particulièrement inquiète concernant ce virus, pas plus que d'autres circulant actuellement, mais nous devons faire preuve d'une grande vigilance", a déclaré l'épidémiologiste de l'OMS, Elizabeth Mumford, devant la presse. D'autres cas du virus H5N8 vont "très certainement" apparaître sur des animaux sauvages, sans qu'une transmission à l'homme n'ait encore été signalée.Toutefois, la spécialiste n'a pas exclu que cette variante puisse contaminer les humains en contact avec des oiseaux malades.
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