Pionnier de la prophylaxie, Thomas Hodgkin publie en janvier 1832 un article « Sur certains aspects pathologiques des ganglions lymphatiques et de la rate » où il décrit une tumeur maligne qui envahit le système lymphatique, la rate, le foie et d’autres tissus. 33 ans plus tard, en 1865, le médecin britannique Samuel Wilks rendra hommage à cet éminent anatomo-pathologiste en donnant à cette affection le nom de maladie de Hodgkin. La forme la plus bénigne de la maladie est dénommée paragranulome d’Hodgkin alors que la forme la plus invasive reçoit le nom de sarcome de Hodgkin.
Parmi les autres observations que fit Hodgkin, on peut citer ses descriptions de l’appendicite aiguë, de la striation des fibres musculaires et de la forme biconcave des globules rouges. Thomas Hodgkin a également publié des « Conférences sur l’anatomie pathologique » en 1836 et 1840. Mais sa plus grande contribution à l'enseignement de la pathologie a été faite en 1829, avec son œuvre en deux volumes intitulée « L’anatomie pathologique des séreuses et des muqueuses » appelé à devenir un classique de la pathologie moderne.
Hodgkin fut également un des premiers défenseurs de la prophylaxie, après avoir publié en 1841 un livre intitulé « Sur les moyens de promouvoir et de préserver la santé ».
Le médecin britannique mourut en 1866 des suites d’une dysenterie alors qu’il effectuait un voyage en Palestine et fut enterré à Jaffa.
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