L A désignation « d'experts » pour « établir un diagnostic précis » des circonstances de la contamination à la légionellose à l'hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP), à Paris, constitue un nouveau contretemps pour l'établissement « le plus moderne de France ».
Les « premières propositions » de cette mission de quatre personnalités, désignées par Elisabeth Guigou et Bernard Kouchner, qui se prononcera sur la possibilité d'ouverture à court terme du service des urgences et sur la capacité d'accueil de l'hôpital, sont attendues « sous quinze jours ».
Cette mission devra « établir un diagnostic précis des circonstances » dans lesquelles l'épidémie de la légionellose a pu survenir. Elle devra également dresser « le bilan de l'état général du réseau de distribution d'eau chaude » et « formuler des propositions de nature à maîtriser le risque de façon pérenne incluant toutes les recommandations d'étude ou d'expertise qui lui paraîtraient nécessaires ».
Du côté de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), on se déclare « ravi de voir appliquer le principe de précaution », même si on a conscience que cela signifie un nouveau report de l'ouverture des urgences annoncée plusieurs fois comme imminente depuis le 2 janvier.
« Les résultats de la campagne de prélèvements microbiologiques sur le réseau d'eau chaude et ceux de la chloration continue du réseau » ont été transmis pour avis aux autorités sanitaires de Paris (DDASS). « Si entretemps le ministère a décidé de diligenter des experts, nous en prenons acte », déclare-t-on à l'AP-HP. Les résultats des derniers prélèvements sont qualifiés de « satisfaisants » car ils attestent la disparition de la bactérie responsable de la légionellose, selon l'AP-HP.
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