Le 25 novembre dernier, en décrétant l'égalité femmes-hommes « Grande cause du quinquennat », Emmanuel Macron avait évoqué l'excision, promettant de « traquer partout ceux qui pratiquent cette barbarie ». Outre des condamnations pouvant aller jusqu’à trente mois d’emprisonnement pour les auteurs de tels actes, le système pénal français condamne également, depuis 2013, le fait d’inciter quelqu’un à se faire exciser ou à pratiquer l’excision sur une tierce personne d’une peine de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. La victime peut porter plainte jusqu’à vingt ans après sa majorité, soit jusqu’à l’âge de 38 ans.