Lors du congrès, le Pr Paolo Palatini (Padoue) a insisté sur la fréquence cardiaque (FC) : « Vous pouvez contrôler la pression artérielle, si la FC est élevée, le risque reste élevé », a-t-il indiqué. La FC témoigne d’une activité sympathique augmentée qui a des conséquences sur la fonction endothéliale, le risque d’arythmies, le développement et la rupture des plaques d’athérosclérose. Il a été démontré en post-infarctus que le bénéfice du traitement par bêta-bloquant était proportionnel à l’amplitude de la réduction de la FC.
L’étude INVEST a donné des arguments indirects pour contrôler la fréquence cardiaque (seuil à 80) mais il n’y a pas encore de données suffisamment solides pour une attitude validée. S’il existe une tachycardie symptomatique, il y a tout intérêt à prescrire un bêta-bloquant cardio-sélectif.
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