D EPUIS dix ans, l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris a mis en place un système de sécurité générale, tendant à combattre les actes de malveillance qui pouvaient avoir lieu dans les divers établissements de cette institution.
Pour l'an 2000, le bilan présenté par les responsables de l'AP-HP sont encourageants, puisque l'on constate une baisse de l'ensemble des actes de malveillance recensés.
Selon les données fournies par 29 hôpitaux ou groupes hospitaliers, représentant plus de 19 000 lits sur les quelque 24 800 que compte cette institution, on constate une baisse d'ensemble de 6,8 % de la malveillance. 2 816 faits délictueux ont été recensés en 2000, contre 2 807 en 1999. Les violences reculent de 5,2 %, les atteintes aux biens de 14,7 % et les vols de 5,6 %. « Les faits de violence légères, précise encore l'AP-HP, qui figuraient en hausse sensible en 1999 (+ 40,7 %) ont diminué de 19 % en 2000. »
Tout n'est pas cependant rose, puisque, reconnaît l'AP-HP, « les faits de vandalisme sont en augmentation de 33 % en raison de l'activité de groupes ou de bandes de jeunes qui tentent des intrusions sur les sites et s'y manifestent en particulier par des déprédations ou des tags ».
Au total, si ce bilan, commente la direction de l'AP-HP, « montre une bonne maîtrise de la délinquance la plus marquante, il reste que des situations d'agressivité dues à la multiplication des faits d'incivilité nécessitent de nombreuses interventions des services de sécurité pour éviter les violences et autres faits de malveillance ».
A cet égard, un effort a été engagé pour que « des réponses mieux adaptées et mieux ciblées soient apportées aux demandes d'intervention des personnels », et dans ce contexte, conclut l'AP-HP, les « 9 millions de francs alloués dans le cadre du protocole Aubry permettront dès 2001 de renforcer la prévention et l'accompagnement des situations de violence à l'hôpital ».
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